Le gendarme Michael J. L. Doucet

Gend. Michael J. L. Doucet, GRC, 26

Le gend. Doucet a commencé sa carrière avec la GRC à Kamloops, en Colombie-Britannique, le 17 janvier 1975. Avant de se joindre à la GRC, il a servi dans les Forces armées canadiennes de 1971 à 1975.

Après la formation à la Division dépôt à Régina, le gend. Doucet a été muté au détachement de Jacquet River, faisant partie de la sous-division de Moncton, au Nouveau-Brunswick. En juillet 1978, il a été muté à l’unité antidrogue de Moncton. C’est dans l’exécution de ces fonctions qu’il est décédé.

Le samedi 18 août 1979, le gend. Doucet et le pilote civil Charles Roux se sont envolés du Moncton Flying Club à 12 h 30 dans un avion loué de marque Cessna Skyhawk II. La GRC utilise parfois des avions pour assister à la surveillance aérienne dans des opérations d’infiltration ou dans les cas où de grosses sommes d’argent sont impliquées. Ce jour-là, l’avion a été loué pour assurer la surveillance aérienne dans un cas de drogue important. Au fur et à mesure que la situation progressait, leur avion agissait comme observateur pour les autopatrouilles de la GRC qui poursuivaient deux suspects locaux du comté de Kent. C’était une tâche difficile pour le gend. Doucet. Au moins cinq fois au cours du vol, il a eu le mal de l’air. On lui a demandé à plusieurs reprises s’il pouvait continuer. Le gendarme a répondu qu’il pouvait.

Vers 15 h 40, les arrestations ont été effectuées et, peu de temps après, on a observé que l’avion Skyhawk semblait éprouver de la difficulté. L’avion a commencé à perdre de l’altitude en faisant des cercles, puis a disparu dans les arbres. Un des témoins qui a vu l’écrasement a déclaré : « L’avion a fait deux cercles très bas. Quand il a chuté pour la dernière fois, je n’ai jamais entendu le moteur. »

« Nous sommes trop bas! » Ce sont les derniers mots du gend. Doucet qui ont été entendus par la radio des officiers sur le champ. Ensuite, le petit avion a coupé le haut des arbres et s’est enfoncé dans le sol entre deux épinettes.

Le premier sauveteur à atteindre le site de l’écrasement dans la forêt dense au nord de Saint-Antoine a trouvé le corps sans vie du gend. Doucet à dix pieds de l’avion. Il était recouvert d’essence des réservoirs rompus de l’avion. En quelques secondes, deux officiers de la GRC sont arrivés et ont rapidement retiré le corps du gend. Doucet pour l’éloigner de l’avion. Ils pouvaient entendre le pilote, Charles Roux, encore dans la cabine de l’avion, mais il a succombé à ses blessures avant qu’ils puissent l’enlever de l’avion.

On ne sait pas vraiment ce qui est arrivé à l’avion, mais les témoins semblent penser qu’il y avait des problèmes de moteurs. On est fortement d’avis que le pilote avait amené l’avion à une altitude trop basse. Il semblait voler plus bas que le minimum de 3000 pieds pour les avions de surveillance. Aucun acte suspect n’a été soupçonné.

Le gend. Mike Doucet a laissé dans le deuil ses parents. Il y avait un grand nombre de camarades policiers à son enterrement. Après le service, ses restes ont été enterrés au cimetière Saint-Michel à Trois Rivières, au Québec.

EN FONCTIONS DES SERVICES – Le tableau d’honneur de la GRC depuis 1873